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Colle Giulian

Oggi siamo abituati a vedere i colli come mete delle nostre gite o zone di passaggio verso cime o ancora altri obiettivi.
Ma in un tempo non molto remoto erano semplicemente i valichi più comodi per passare da una valle ad un’altra.

Proviamo a dare un’occhiata al colle e poi a metterci nei panni di chi ci è passato un po’ prima…
Il Col Giulian è una meta molto pittoresca accessibile sia dalla Val Pellice che dalla Valle Germanasca. Dalla seconda fra le varie opzioni percorse dal sentiero Peyrot c’è anche la seggiovia che consente di limitare il tempo dedicato alla salita e spenderne di più in quota.



Colle Giulian
Vista dal Colle verso il Monviso “sorvolando” la Val Pellice.
Ottobre 2016.

Colle Giulian
Vista dal Colle verso la Val Germanasca.
Ottobre 2016.


Il 13 luglio 1829 da questo Colle transitava William Stephen Gilly, pastore Anglicano venuto in Piemonte a portare il supporto britannico alla popolazione valdese.
Per lui si trattava della strada che conduce da Bobbio a Prali; non di una gita amena. È curioso notare come le descrizioni del paesaggio che fa sono, tutto sommato, ancora attuali.

William Stephen Gilly
William Stephen Gilly.
Tratto da: Viaggaitori britannici alle valli valdesi; Claudiana; 1994.

The chalets on the Alp Julien were by no means so picturesque to the eye, as most of the Swiss chalets, as those on the Wengern Alp, for example; here they are built of stone, but there of the trunks and limbs of the pine, so disposed as to be. equally pleasing to the eye, and proof against weather. But glad enough were we to lie down upon the hard seat, and to quench our thirst with milk in one of these hospitable cabins, before we proceeded to climb towards the elevated ridge that separates the valley of Luserna from that of San Martino, and the commune of Bobi from Prali.
This last ascent was not performed till past eleven o'clock: it was consequently under a flamming sun that we scrambled up the Col Julien, and more than once did we stop to rest our weary limbs. One of our party was so overcome by heat and fatigue, that whenever we stopped for a minute or two, he lay down and instantly fell asleep. Before we gained the summit we were joined by-four robust peasants, whose bare heads, and arms, and legs, and rapid advance upon us, made us wonder what brought them there. They were crossing the mountain to cut grass on the other side.
Sultry as the weather was, yet the snow was still lying in place. Screened from the sun's rays. When we reached the spine of the mountain, the aspect of the country was totally different on the other side. The steep by which we had ascended was without a tree; the one which we had to descend was at first bare of all vegetation for some hundred yards, but beyond this there were forests extending along the sides of the declivities, and plots of rich herbage enamelled with flowers. On one bank I counted seven different orts, The rapidity of the descent towards Prali was such, that we found it necessary to proceed with caution; but, in the meantime, the four peasants set off at quick pace, and were far away and busily employed cutting the grass for which they came, long before we had reached the bottom of the first steep. This region is very productive of that which serves as winter fodder for the cattle, for we fell in with several groups of mountaineers, who had collected some large bundles of long grass mixed with moss, with which they were plodding their way home; and to judge from the distance we walked before we came to any habitations, they must have had much ground to traverse ere they arrived at the place where they began to cut it.
Having traced our way to the summit of the Col Julien by the course of a torrent, we descended towards the habitable part of the commune of Prali, […]

Tratto da: Waldesian researches during a second visit to the Vaudois of Piemont; William Stephen Gilly; London 1831.

Ma nel 1689 lo stesso valico è stato teatro di guerra durante il Glorioso Rimpatrio del Valdesi. Ecco il racconto tratto da Histoire del la Glorieuse Rentrée des Vaudois dans leurs vallées par Henry Arnaud pasteur et colonel des vaudois. Pignerol, Imprimerie Chiantore et Mascarelli, 1880.


Monumento ad Henry Arnaud. Torre Pellice - Casa Valdese.
Tratto da: Stria dei Valdesi; E. Comba; Claudiana 1935.

XIII Journée.
Le 29 Août, Monsieur Arnaud aïant fait publique­ment la prière, on partit dans le dessein de passer le Col Julien, pour descendre dan la vallée de Luzerne. Près de la Ferrouillarie ils rencontrèrent un cheval qui, marchant tout seul, leur fit bien juger que les ennemi n'étoient pas fort éloignés, peu après on trouva un païsan , qui fut tüé parce qu'il se sauvoit, et après avoir encore un peu marché, on vit un sergent des Gardes de S. A. R., aïant pour guide un païsan: ce sergent étant étant à la portée de voix d'un officier qui étoìt accompagné, lui cria: N'étes­vous pas le Marquis de Parelle ? L'officier aïant repondu en piémontois que oüi, il s'avança et fut ainsi pris; on tüa son guide, et lui dans l'appréhension d'un tel sort, promit de découvrir tout ce qu'il savoit: en effet, il avoüa qu'il avoit été envoïé dans la vallée de S. Martin pour savoir l'état des Vaudois, qu'il étoit de l'avant-garde des ennemis, qu'il y avoit 200 des Gardes de S. A. R. qui les attendoient au Cou Julien' bien retranchés, et qu'il y avoit déia 17 jours que Ie régiment des Gardes étoit parti de Nice, pour venir dans les vallées, c'est-a-dire 3 yours avant le départ des Vaudois.
Sur ce rapport on se sépara à l'ordinaire en trois troupes, l'une prenant la droite, l'autre la gauche et la troisième, qui faisoit le gros, tenant la pointe. Celle de la droite aïant atteìnt la hauteur du bois, y voulut faire halte pour s'y reposer, mais aïant été découverte par une sentinelle ennemie, elle fit diligence pour occuper Ie poste avant que les ennemis le lui vinssent disputer: eIIe n'eut aussi que le tems de le faire, car les ennemis étant accouru dans le même dessein, peu s’en fallut qu'ils ne le gagnassent: aïant vû que les Vaudois les avoient prévenu, ils se retirèrent bien vite et à la faveur de quelques nüages fort épais, en criant de toute leurs forces et fort sottement: Venez, venez , Barbets du Dible, nous avons saisi tous les postes et nous sommes plus de 3000, ajoutant par rodomontade: Qu'on dise à Monsieur le Chevalier qu'il prenne bien garde à son poste, et à mesure que les Vaudois approchoient d'eux, la sentinelle se tüoit de crier: Qui vive? qui vive? si vous ne parlez, je tire! je tire! Cependant personne d'entre eux ne le faisoit, tant ils étoient saisis de peur. Enfin les Vaudois, transportés d'envie d'en venir aux mains, prirent la généreuse résolution d'aller attaquer ces fanfarons jusques dans les retranchemens où ils se croioient bien en sûreté: mais quand ils virent que c'étoit tout de bon, et qu'ils alloient être pris de tous côtés, après quelques décharges assez rudes pendant une demi heure, ils abandonnèrent honteusement tous leur postes, y laissant leurs vivres , les munitions et bagage, jusqu'aux riches habits du Commandant. Cela se passa ainsi avec perte, du côté des Vaudois, d'un seul Luzernois nommé Josüé Mandan', mais vaillant homme, qui mourut de ses blessures le lendemain matin aux Pausettes, où il fut enterré sous un rocher.
Les fuïrds firent leur retraite avec une si grande précipitation et dans une si grande épouvante jusqu'au couvent du Villar, qu'ils n'eurent seulement point la précaution de donner aucun avis ni à ceux de Serre le cruel, ni à l'Aiguille, ni à Bobi.
Le Cou Julien ainsi gagné, on poussa jusques au lieu nommé les Passarelles de Julien, où on attrapa et tüa encore 31 desdits fuïards , et trois chevaux parmi lesquels étoit celui du Commandant, avec les pistolets encore à l'arçon de la selle. On alla passer la nuit près de l'Aiguille, où on fut fort incommodé de la pluie; l'incommodité qu'on souffrit cette nuit, favorisa l'évasion du sergent dent il a été ci-dessus parlé, lequel aïant trouvé moïen de se délier, trouva celui de se sauver en se glissant et se roulant de la montagne en bas.




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