Le plus grand naturaliste de ce siecle Monsieur de Buffon semble
ne
nous avoir rien laiseé a desirer sur les belles description qu'il nous
a donnée des oiseaux, cependant il parois négliges dans plusieurs
individus ce qui caracterise le plus les epéces & leur varieté, car
c'est principalement a la couleur des jeux, du bec & des pieds
qu'on peut les distinguer; j'en donnerai une liste avec mes remarques
des que je pourai un peu de loisir, je ne bornerai ni a faire connaitre
une varieté d'epervier, une espéce de craie ou cocaira & une
gelinotte qui parois ètre une race intermediaire entre la véritable
gelinotte & perdrix grise-blanche.
Le valoir je dirai que mon
éperivier a ces caractéres qui le distingue de une dous il nous donne
la description en ce qu'il a l'iris bleue éclair, le contour des jeux
jaune paille, la poitrine & le ventre avec des tactes oblunges dun
roux ? & en forme de coeur qui descends jusques sur les longues
plumes qui couvresse les jambes & les pieds qui sont d'un jaune
orange au lieu que les deux espéces d'éperivier, dont il n'indique
point la couleur des jeux ni des pieds, a sur la pointure & le
ventre des
rayes transversals brunes.
Comme celui de mon dessein M° le grosseur & la couleur du manteau
etant dailleur comme celuici.
Le crave ou coranas 2de espéce.
Il
est voulgairement appelé Chauvie par les abitant de nos alpines
ou on les trouve par troupes avec les Choueas ou Choquard.
Il
différe coranas que M. des Buffon nous a descrit en ce que certe 2de
espéce a le bec une comme le merle & les pieds rouge avec le
dessous des voigts noir ainsi que le ongles & les jeux d'un beau
bleu obeus ?, contour noir defumée, sa taille est de la grosseur d'une
corneille mais plus elegante & plus vive, son plumage est di fin
& noir qu'il donne des reflex verd, bleu & violet qui font un
effet admirable.
Varieté de la gelinotte.
J'en fais une varieté
de la gelinotte descript de Bouffon nous a donne la description parce
qu'elle varie dans la queue qui est bien composée de 16 pennes divisée
& étagées, dont les 4 premieres du dessous sont d'un gris-roux
marbré ou tigre de noir, les deux suivantesd'un brun foncé avec des
chamarures trasversales fannes & les huits qui souivent, noires
& fangées de blaue, les lattterales ayant un filet de méme couleur
a l'exterieur & les deux deraier plus courtes de 15 lignes, touttes
noires esse différe encore par les pieds qui sont garnis par devant
& derriere jusqu'aus ongles,
qui sont noir de fìnes plumes qui ressemlent au duvet, le dessous des
doigts sont plombés ou coleur d'ardoite.
Cette
gelinotte est de la forme & grosseur de la perdrie rouge, son bec
couleur du plomb est un peu plus petit que certe deraiere, le soureil
couleur de la bricque d'un gris-bleu (ce qui ? que ce n'est pas la
perdrie grise-blache de Mr. De Buffon) la téte est d'un gris roux avec
des bandes ? est ce roux diminue en descendant sur le dos qui est d'un
beau gris picotte denois ainsi que le 4 premieres plumes de la queue,
comme j'ai dit; les premiere couvertes des ailes sont chamarés, comme
celles de la becasse, de famme & de noir, les secondes blanches
ainsi que les grandes pennesau nombre de 24, la gorge d'un gris tirant
sur le jauneavec des tactes blanches au flanc des grandes plumes jaunes
avec des rays trasversals noires, le milieu du vantre blanc comme le
dessous de la queue avec des mémes rays au bandes.
Comme je n'ai pu
étudier ni observer dans le écrits des ornithologistes plus moderaes
que Mr. De Buffon, in ne seoris pas impossible que d'autres
nomenclatures envient deja decrit les oiseaux ci dessus.
C'est
pouquoi je prie l'Illustre Accademie qui est dan le car de consulter
les autres, de voir & d'examiner si mes observations méritent
d'étre inserée dans leur ouvrage, avant de les publier.